Et si on marchait?

Et si on marchait?

Par Linda Priestley

Crédit photo: iStock

Après avoir analysé les données d’environ 430 000 citoyens âgés de 38 à 73 ans et provenant de 22 villes du Royaume-Uni, des chercheurs des universités de Hong-Kong et d’Oxford ont en effet démontré que le fait de vivre dans un quartier où l’épicerie et la clinique sont à distance de marche aiderait à prévenir les problèmes d’hypertension et à réduire la pression sanguine. Ce phénomène est particulièrement observable chez les personnes âgées de 50 à 60 ans.

Selon le DChinmoy Sarkar, auteur principal de l’étude, dessiner et reconfigurer une ville afin d’y encourager un mode de vie sain et actif pourrait avoir des répercussions importantes sur la santé des populations urbaines. «Les villes bien conçues d’aujourd’hui seront les villes en santé de demain», a-t-il dit au journal The Guardian. À Montréal, le design actif (une approche de développement pour construire des villes en santé) va bon train, puisque la métropole occupe la troisième place au palmarès de l’accessibilité piétonnière des villes canadiennes. Son score est de 70,4, celui de Vancouver, 78, et de Toronto, 71,4.*

* Source: Walk Score, Amérique du Nord, 2017.

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