De la maison à la résidence: préparer ma transition

De la maison à la résidence: préparer ma transition

Par Marie-Josée Roy et Sandrine Champigny

Crédit photo: iStock

Quitter sa maison est toujours riche en émotions. Voici six astuces pour se préparer à une transition en douceur.

Accepter ses émotions

«Il ne faut pas démoniser l’anxiété et le stress. Ressentir de l’anxiété n’est pas nécessairement mauvais: c’est une façon de se familiariser avec le changement», affirme le psychologue Pierre Faubert. En vieillissant, notre façon de réagir au stress évolue et peut provoquer de la fatigue, de même que de légers troubles d’attention et de mémoire. Il s’agit de réactions normales, selon Geneviève Gagnon, neuropsychologue et chercheuse au Centre de recherche sur le vieillissement de l’Université McGill. «Il faut normaliser nos réactions et reconnaître le fait qu’il y a beaucoup d’inconnu.» 

Apprivoiser l’inconnu

Le bail est signé, mais les inquiétudes persistent? Visiter notre future résidence aura un effet apaisant. «L’anxiété, qui peut parfois devenir de l’angoisse, est toujours associée à une adaptation à une nouvelle situation qui comporte un inconnu, rappelle Pierre Faubert. Ce qui réduit l’anxiété, c’est la familiarisation progressive avec le changement. Si on a une attitude positive et qu’on se prépare de façon adéquate, c’est mieux.»

Bien s’entourer

Discuter de cette nouvelle étape de vie avec nos proches est un excellent moyen de démystifier le changement et d’exprimer nos appréhensions. «Pour faciliter notre entrée dans un endroit nouveau, inconnu, stressant, angoissant, épeurant, c’est préférable de ne pas être seul», conseille le psychologue.

Faire le ménage de ses affaires

Un déménagement est l’excuse idéale pour se livrer à un ménage en règle, surtout si on quitte une résidence ou un grand appartement pour un espace plus restreint. Si nos moyens nous le permettent, on peut aussi s’offrir de nouveaux meubles ou des objets déco qui nous plaisent.

Quoi amener avec nous? 

Les résidents ont tout le loisir de décorer leurs quartiers à leur goût. La présence d’objets chers permet de développer un sentiment d’appartenance. «On apporte des biens qui ont du sens, des objets qui ont été présents dans des moments importants de notre vie. Ça peut être un appareil photo dont on ne se sert plus, mais avec lequel on a pris des clichés de nos enfants, de nos voyages…» suggère Pierre Faubert.

S’accorder du repos

Les grandes étapes qui marquent notre existence génèrent une quantité importante de stress qu’il faut prendre le temps d’absorber. «Quand on est jeune, on ne pense pas à ça, mais tout changement est fatigant. L’adaptation que suppose un lien avec l’inconnu est très énergivore», soutient Pierre Faubert. Au cours des premières semaines suivant le déménagement, mieux vaut donc se montrer indulgent envers soi-même et prendre tout le repos nécessaire pour repartir du bon pied. 

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