Lunettes: toutes les nouvelles innovations!

Lunettes: toutes les nouvelles innovations!

Par Linda Priestley

Crédit photo: iStock Photo

Clé en main

Une des technologies les plus avant-gardistes des dernières années est sans contredit la personnalisation des lunettes, révèle l’optométriste Diane G. Bergeron. Des mesures très sophistiquées de l’œil – numériques, sous différents angles, en 3D, etc. – permettent en effet d’obtenir un diagnostic individuel et la monture la plus conforme à nos besoins.

Ultramince

Avec l’évolution des matières organiques, qu’on retrouve de nos jours dans la majorité des lentilles ophtalmiques, on peut chausser une monture dont le verre est léger, esthétique, résistant aux chocs et sécuritaire, «même avec une prescription très élevée», explique Thierry Cordevant, directeur marketing produits chez Essilor. Adieu les fonds de bouteilles et les marques de plaquettes sur le nez!  

Netteté impeccable

Les traitements qu’on applique sur les lentilles ophtalmiques ont aussi beaucoup évolué et donnent de plus en plus l’impression de ne pas porter de lunettes. Certaines résistent aux salissures et aux rayures, tout en repoussant les poussières et les gouttes d’eau. Résultat: une image limpide en tout temps!

Anti-rayons

Plus de 40 % des rayons UVA et UVB qui pénètrent l’œil proviennent d’en arrière et des côtés et se reflètent sur la face intérieure du verre. Les opticiens proposent aujourd’hui des lunettes adaptées à notre morphologie faciale pour nous protéger davantage contre ces rayons qui voyagent tous azimuts. Un traitement avec facteur E-SPF 50+ peut aussi être appliqué sur la face intérieure d’un verre clair ou solaire, constituant ainsi un rempart hautement efficace.

Bleu bloqué

Pour protéger nos pupilles contre la lumière bleue, un des facteurs liés à la dégénérescence maculaire, certains matériaux filtrent le mauvais bleu et les rayons UV, tout en laissant passer le bon bleu, bénéfique à notre rythme circadien, notre humeur et notre pression artérielle. «Ils peuvent être utilisés sur un verre clair, solaire ou de transition», précise M. Cordevant.

Polarisation protectrice

Très tendance, les verres polarisés protègent à la fois contre les rayons UV et les éblouissements dus à la réflexion de la lumière sur certaines surfaces (route, pare-brise, tableau de bord, étendue d’eau ou neige). Selon Thierry Cordevant, «la vision s’en trouve alors plus douce, plus atténuée».

Stabilité assurée

Plus personnalisés qu’autrefois, les verres progressifs aident à faire des la mises au point plus facilement. «Nos verres Varilux, par exemple, sont dotés de la technologie Nanoptix, ce qui leur permet de contrôler les déformations en périphérie et de réduire jusqu’à 90 % les effets de tangage, explique M. Cordevant. On peut ainsi jouir d’une meilleure stabilité dans nos mouvements.»

Vision intermédiaire

Entre la vision de loin et celle de près, il existe une zone intermédiaire, plus étroite et souvent imparfaite, nécessaire pour lire à l’ordinateur (dont la distance avec nos yeux est à mi-chemin entre un livre et un téléviseur) ou bricoler de grosses pièces. «Pour une vision maximisée en distance intermédiaire, on peut désormais recourir aux lunettes dégressives, annonce la Dre Bergeron. Elles facilitent grandement la mise au point.»

Double emploi

Même sur la toute petite surface des lentilles cornéennes, on innove aussi! La variété de matériaux, de designs et de modes de remplacement les rend plus accessibles. «Des lentilles sphériques permettent maintenant de corriger la myopie et l’hypermétropie, et des bifocaux aident les myopes et les presbytes à faire la mise au point», détaille Diane Bergeron. 

Simuler pour tester

Depuis peu, certains optométristes et opticiens sont équipés d’un casque de réalité virtuelle spécifique, qui nous permet de visualiser de quoi aura l’air le monde à travers différentes lunettes. «On simule la vision dans diverses conditions, sous la pluie, par exemple, avec ou sans propriétés hydrophobes, ou en faisant descendre un escalier avec ou sans technologie Nanoptix ou non, décrit M. Cordevant. L’exercice aide à constater la différence et à faire son choix.» 

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