Choisir un entrepreneur

Choisir un entrepreneur

Par Ronald McKenzie

Crédit photo: iStockphoto.com

Ce qu’il faut vérifier

Le bouche-à-oreille demeure une méthode éprouvée pour trouver un bon entrepreneur en rénovations. Vous connaissez certainement des personnes qui ont récemment fait faire des travaux similaires aux vôtres: voisins, amis, parents, etc. Sont-ils satisfaits du résultat final (allez voir sur place)? Quels ont été les principaux irritants? Vous recommandent-ils leurs entrepreneurs? Une fois que vous aurez quelques noms, ne les appelez pas tout de suite.

Vérifiez d’abord
• À la Régie du bâtiment du Québec (RBQ). L’entrepreneur doit avoir une
licence de la RBQ qui établit sa compétence professionnelle et sa solvabilité.
Elle prouve aussi que le commerçant a fourni un cautionnement de 10000$
destiné à vous indemniser en cas de fraude. Attention! Le fait que quelqu’un
possède une licence de la RBQ n’est pas un gage de la qualité de ses travaux.

• À l’Office de la protection du consommateur (OPC). L’entrepreneur a-t-il été l’objet de plaintes de la part de consommateurs? Pour le savoir, utilisez l’engin de recherche «Renseignez-vous sur un commerçant». Tapez-y le nom de l’entreprise et cliquez sur le bouton.

Vous verrez combien de plaintes ont été formulées à son encontre au cours des deux dernières années, si elle a été poursuivie par l’OPC et si elle détient un permis de commerçant itinérant.

Notez que l’absence de plaintes ne doit pas être interprétée comme une appréciation de l’OPC quant à l’honnêteté ou à la compétence de l’entreprise. Au terme de cette petite enquête, vous pourrez commencer à contacter les entrepreneurs qui ont réussi votre test.

Faire affaire avec un commerce itinérant

On frappe à votre porte. «Bonjour. Je remarque que votre entrée d’auto a besoin d’être réparée. J’ai un surplus d’asphalte actuellement. Je pourrais vous faire un bon prix.»


Ce type de démarchage de porte à porte est monnaie courante dans bien des quartiers résidentiels. Cela s’appelle de la «vente itinérante» et c’est encadré par la Loi sur la protection du consommateur (LPC). Ainsi, tout commerçant itinérant doit être titulaire d’un permis de l’Office de la protection du consommateur (OPC) et proposer des contrats qui doivent comporter plusieurs mentions obligatoires. Parmi elles figurent un «énoncé des droits de résolution du consommateur» et un formulaire de résolution que vous pourrez remplir si vous décidez de mettre fin au contrat. En effet, la LPC prévoit que:

  1. Sans frais ni motif, vous pouvez annuler un contrat conclu avec un commerçant itinérant dans un délai de 10 jours suivant sa signature.

  2. Tant que le délai de 10 jours n’est pas expiré, le commerçant itinérant n’a pas le droit d’exiger ni même d’accepter un paiement partiel ou total de votre part, à moins que le bien ne vous ait été livré ou le service rendu. Si c’est le cas, le commerçant doit déposer l’argent perçu dans un compte en fidéicommis pour toute la durée du délai de résolution applicable, ou jusqu’à la résolution du contrat, sauf s’il a demandé et obtenu une exemption de cette obligation de l’OPC. Pour vérifier si l’individu à votre porte est un véritable commerçant itinérant, notez son numéro de permis (il doit l’avoir sur lui) et contactez l’OPC.

Des coordonnées utiles

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